Publié dans Editorial

Psychose prématurée !

Publié le vendredi, 01 juillet 2022

Panique avant terme ! Depuis un certain temps, l’ombre d’une éventuelle augmentation des prix à la pompe pèse lourdement.
Avant que les autorités compétentes, de concert avec  les patrons des Compagnies pétrolières, n’annoncent les nouveaux prix la panique des flambées de prix des carburants envahissent déjà les esprits. Les stations-service sont prises d’assaut. Un réflexe très dangereux dans la mesure où il risque d’épuiser avant terme les réserves et d’un. Il portera atteinte aussi et surtout au calcul de projection à la gestion des stocks. Il faussera certainement l’enjeu. Le directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH) a dû prendre la mesure sévère à savoir interdire le stock de carburant. La hantise de l’inflation empoisonne avant coup !
Jusqu’à hier, jeudi 30 juin, les dirigeants au sommet de l’Etat et les décideurs des compagnies pétrolières n’étaient pas encore parvenus à s’entendre sur les nouveaux prix.  Evidemment, il s’agit d’un sujet vraiment épineux et hautement  sensible. De ce prix tant attendu et faisant l’objet d’un débat houleux au sein des décideurs dépend formellement l’allure générale des prix dans le pays. Allant des transports de tout genre (voyageurs, marchandises, etc. ) aux produits de première nécessité (PPN) en passant par les articles de ménage et les objets de valeur, tout va subir la hausse. Sans oublier le coût de fonctionnement de la JIRAMA qui, également, va se répercuter aux pauvres abonnés.
Le locataire d’Iavoloha, profondément conscient du poids de la responsabilité qui repose sur ses épaules, ne minimise rien. Qu’on le veuille ou non, le Chef de l’Etat Rajoelina représente le peuple tout entier.  En tant que Président de tous les Malagasy, il se trouve obligé de défendre les intérêts suprêmes des 25 millions d’âmes vivant à travers les 23 Régions de ce beau pays. La mission est délicate voire difficile. Il doit tout prendre en considération. La cherté de la vie dans ce contexte en surchauffe ne rime jamais avec la paix sociale. Une inflation galopante provoque toujours des tensions sociales que les tenants du régime se doivent de maîtriser de manière à ce que les troubles ne dégénèrent en explosion sociale nationale risquant de menacer la stabilité du pays et surtout du régime Orange avec.
Pour leur part, les compagnies pétrolières prennent très au sérieux également l’aboutissement de la négociation avec les dirigeants du pays. Ils sont partagés entre la défense pure de leurs intérêts matériels et la crise qui sévit dans le pays. Les patrons des compagnies ne peuvent ou ne doivent pas nier les poignantes difficultés dans lesquelles le peuple malagasy s’est engouffré. Forcément, des deux côtés, la situation actuelle du pays pèse dans la balance relative aux décisions à mettre en valeur.
Les tenants du pouvoir, avec en tête le Président Rajoelina, n’ont pas d’alternative autre que placer haut les intérêts majeurs de la Nation. L’échéance électorale de 2023 qui approche à grands pas oblige, elle aussi, les décideurs au pouvoir à ne pas négliger quoi que ce soit. L’avenir du régime, encore plus du pays, dépend étroitement des dispositions prises présentement.
De toutes les manières, les mesures d’accompagnement s’imposent. Etant entendu que l’augmentation des prix à la pompe s’avère incontournable, les responsables étatiques ne perdent pas le nord. Rien ne sert de s’affoler !

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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